Au Théâtre Tumulte

13, Rue Erhard-Borel, Neuchâtel-Serrières Entrée : Chf. 20. —/15. —

Réservation : 032 725 76 00 www.tumulte.ch

JEUDI 10, SAMEDI 12 janvier à 20h00 DIMANCHE 13 janvier à 17h00

UN CABARET YIDDICHE ?

« L’humour juif célèbre tragiquement les noces du rire et des larmes. » Heinrich Heine.

Les années 1900 à 1930 ont marqué l’âge d’or du théâtre et du cabaret yiddiche aussi bien en Europe qu’aux Etats-Unis. Nous voulons essayer, avec notre spectacle à Serrières, de faire revivre l’atmosphère de ces soirées d’antan. Il y aura bien sûr de la musique – du chant et du klesmer – mais aussi de brèves scènes tirées de la littérature classique et satirique yiddiche. Ces scènes seront jouées en français, les chansons interprétées en langue originale. La conception de la soirée est due au musicien et chercheur François Lilienfeld, actif dans la scène yiddiche depuis un demi-siècle.

Orchestre Nokhem Klesmorim :
Annabelle Freys et Malina Tiulete, violon
Camille Müller, Alto
Julie Cottier, clarinette
Marlène Chevalley-Knoepfler, violoncelle
Emma Monnerat, chant et piano
François Lilienfeld, piano et accordéon

Théâtre Tumulte :

Monique Ditisheim, Luce Steigmayer, Jean-Philippe Hoffman

Attention :    Vous ne pouvez plus réserver pour le cabaret, c’est presque complet.

Un seul moyen, vous venez assez tôt (3/4 d’heure avant le spectacle) et nous vous mettrons sur liste d’attente. Avec un peu de chance…   Excellentes pensées. J.-Philippe Hoffman

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 SAMEDI 19 JANVIER à 17h00

L’ORCHESTRE DE CHAMBRE LOUIS LEWANDOWSKI

Interprète des œuvres de FELIX MENDELSSOHN, MAX BRUCH, LOUIS LEWANDOWSKI,

GEORGES BIZET.

Avec : Malina Tiulete et Jana Traut, violons

Selma Aerni violoncelle

Emma Monnerat, soprano

Sous la direction de François Lilienfeld

ÇA DEMENAGE de GILBERT PINGEON

Côté horloge, c’est trois heures du matin.
Trois coups : suspense au logis : elle ou lui rentre au foyer;

un roman au bord des lèvres, ou les chaussures à la main,

toujours le bon mot au bon moment.
L’AUTRE…?
La Comédie de Serrières compte sur votre
regard altruiste à la vue de ces cataclysmes.

 

EVENEMENTS SUPPLEMENTAIRES :

le 4 octobre,  Gilbert Pingeon dédicace ses livres, que vous les achetiez au théâtre ou que vous preniez avec vous ceux qui vous appartiennent déjà.

Le 14 octobre, à 16 heures, Gilbert Pingeon lira quelques dialogues tirés de « bête que je suis » en compagnie de Monique Ditisheim et Jean-Philippe Hoffman : Bienvenue à tout le monde ! info : 032 725 76 00

 

PETITE AUTOBIOGRAPHIE DE L’AUTEUR :

Gilbert Pingeon vit, peint et écrit entre Auvernier et Delémont. Est né le 14 mai 1941 à Neuchâtel.

Chrétien, puis brechtien, puis communiste, puis maoïste groupusculisant, puis syndicaliste, puis sarcastique, n’a pas cessé d’évoluer vers un but certain : le gâtisme.

Fut gardien de football, plus soucieux de l’envol que du ballon. A longtemps hésité à faire figurer la mention « fils d’ouvrier » sur ses cartes de visite. N’a finalement jamais fait imprimer de cartes de visite.

Joue de la clarinette, de la flûte traversière, de la guitare, du sax alto (débutant). Autrefois, chantait et dessinait. Ne chante plus que sous la douche mais peint à nouveau, jouissant de la liberté que lui accorde une retraite largement anticipée.

A passé de la forme courte – la chanson – à la forme longue – le roman – en passant par le théâtre. S’arrêtera là.

Sur la terrasse d’un immeuble, siège d’une multinationale, employés, directrices, coursiers, secrétaires, se retrouvent pour fumer en plein air la cigarette interdite. Deux années de sécheresse ont fini par détraquer le comportement des salariés : affaires de cul, de cœur, affaires tout court, tout s’exacerbe dans l’attente de la pluie…

Informations sur Facebook : ici
Compagnie Mnémosyne : ici

C’est un monologue pour une femme seule qui, littéralement, devant nous, vide son sac. Les objets qu’il contient et les commentaires de sa propriétaire sont autant d’indices pour dessiner le contour d’un destin aussi marginal que singulier.

Ils sont quatre: l’autre et l’un, la mère, le père, évoquent l’événement qui s’est produit cette année là, en 1983. Les paroles des vivants et du mort se succèdent : des chants intimes qui entremêlent le quotidien et les traces du passé. Anaïs Marti et Anne-Laure Sanchez vont au bord d’elles-mêmes et nous font chavirer dans le flot de leurs respirations.

Des jeux de transformations et de métamorphoses. Quelque chose de risqué et de définitif : comme on s’engage dans un jeu de rôle inquiétant ou dans une comédie sérieuse ; comme on installe un simulacre radical; comme on élabore une feinte impossible à percer; comme on se pare d’un masque impossible à retirer. Une créature qui a à la fois les traits d’un humain et d’une bête ou de toutes les bêtes.

Une occasion d’entendre, dans des interprétations authentiques, la musique des Juifs d’Europe de l’Est, telle qu’elle fut jouée au début du XXème siècle.
Musique de mariage pour orchestre, chants d’amour yiddiches…

Un programme varié, concocté par François Lilienfield, actif depuis un demi-siècle pour la scène yiddiche.

Macbeth

Un général.

Gorgé d’orgueil par sa victoire sur l’ennemi, auréolé de l’estime que son roi lui porte. Aimé et attendu par sa femme. Qui a tout ce que sa vie peut contenir. Mais ce qui le comble l’enfle. Et sa cuirasse ne le met pas à l’abri de ce qui, en lui, est prêt à exploser.

Les Phénomènes, face au monument de « Macbeth », sont pris d’un vertige indicible. Ils cherchent les mots pour l’exprimer et convoquent la foule tonitruante du théâtre à son propre festin; en premier lieu l’auteur – qui a déjà fait savoir qu’il ne serait pas là, mais qu’il accompagnait de ses voeux le projet des Phénomènes.

Sur une trame raide comme une toile de chanvre, un comédien donne la réplique à un musicien. Ensemble, ils rendent visible l’inanité d’un destin tracé par un ego sourd et aveugle.

Théâtre immédiat et musique vive.

Informations ici : Lien