Si l’art peut être enfermé dans un coffre-fort avec la bénédiction de tous, l’art en liberté ne jouit pas de la même étoile lorsqu’il éclaire deux exclus de la société.
Tout se passe en prison, une cellule pour deux. Si l’on tient compte de l’œil du maton, le trio devient infernal.
C’est à travers l’univers poétique que Pierre et Dominique parviennent à vaincre leurs défenses, grandis par la somptueuse musique de Tristan et Iseut, nous rappelant ainsi que la puissance de l’imaginaire demeure la plus forte.
La création française de « Un sourire en enfer » en 2002 a été réalisée dans le cadre des Journées des Droits de l’Homme avec le concours d’Amnesty International, d’Attac, de la Ligue des Droits de l’Homme, du Mouvement de la Paix et de l’ Unicef.