Douvres Calais « Presque amies, ennemies toujours un peu ». Elisabeth et Marie, reines de pique, ont une insolence qui dépasse le dictionnaire sans que les mots en soient grossis.
La première reine est la patronne, comédienne plus toute jeune, la seconde est sa domestique et suivante ; parfaites « alter ego » l’une pour l’autre, si la hiérarchie n’existait pas. Ce qu’elles racontent et se racontent réjouit le coeur à la manière d’une boisson très fraîche à peine pétillante un soir d’été.
En route pour Douvres, terre shakespearienne, jamais d’accord, toujours brillantes, elles cheminent vaillamment. Leurs années communes dévoilent des propos inconnus, à la manière d’un pèlerinage qui autorise la parole bien sûr.